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Origine
L'
arbalète, souvent confondue avec l'arc, est fort différente de celui-ci. C'est en fait une arme dérivée de l'arc, composée d'un arc fait, selon les époques, de nerf, de corne, de bois et ensuite de métal et d'un arbrier ou corps de bois, destiné à fixer l'arc, à recevoir le projectile, dune noix pour tenir la corde tendue et d'une détente pour actionner cette noix. L'arbalète permet un tir plus précis et plus puissant que l'arc. Sa finalité est différente et son usage n'a donc rien de commun avec celui de l'arc.
"Arbalète" vient du latin "arcubalista" , arcus balista ou balista, arc et baliste, arme qui tient de l'arc et de la baliste. C'est l'arcus balistarius ou la baliste manualis. Végèce ( Flavius Vegetius Renatus), écrivain militaire romain fin IVe début Ve siècle, parle de"l'Arcuballistarius" c'est-à-dire l'Arbalétrier ou la "manuballista vel arcuballista", qu'il déclare bien connue, à l'usage des troupes légères. 
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Arbalète et carquois romain

Mais avant les Romains, les Phéniciens, Archimède, connaissent déjà ces machines de guerre qui lancent des traits ou d'autres projectiles. Et on a fréquemment attribué l'invention de l'arbalète aux Phéniciens. Toutefois, certaines recherches historiques lui donnent une origine asiatique. Il est clair que déterminer l'origine de l'arbalète avec une précision historique est une entreprise risquée, absurde, aléatoire et difficile. Regardons une arbalète: il est flagrant, indéniable, que l'arbalète est une sorte d'arc amélioré ou modifié. De là découle immédiatement la nécessité de chercher à découvrir l'époque d'apparition de l'arc. Cette nouvelle entreprise est tout aussi hardie. Ce qui est caractéristique, par la création de l'arc, l'homme arrive, pour la première fois, à emmagasiner de l'énergie et de la libérer brusquement en lachant la corde qui propulse la flèche. En créant l'arbalète, il est capable cette fois de stocker cette énergie sans de gros efforts. 
De toutes les recherches entreprises, on peut, semble-t-il, conclure que l'arbalète est une invention chinoise. En Chine, l'arbalète est connue depuis la dynastie CHANG ( XVIII - XIe siècles avant J.C.). Elle est mentionnée au VIe siècle avant notre ère, ainsi qu'à la bataille de Ma-Ling (-341). Son invention serait à attribuer à HOUANG-TI, un des premiers souverains légendaires d'un immense pays dont la tradition fixe le règne au milieu du troisième millénaire avant l'ère chrétienne. C'est à cette époque que son usage semble se généraliser, notamment pour la sécurisation du pays.
Si l'on se réfère aux textes chinois, il faut leur laisser une large marge d'interprétation parce ces ouvrages anciens ont été maintes fois recopiés. Pour autant, ceux-ci nous disent que certaines arbalètes étaient de très grandes dimensions et lançaient des javelots; d'autres étaient faites en pierre ! C'est ici que le doute survient: "de pierre" peut avoir été modifié de "pour lancer des pierres", ce qui semble évidemment plus réaliste. Il faut lire avec beaucoup de précautions les chroniqueurs chinois, qui parlennt d'arbalètes lançant douze traits à la fois et capables de percer le corps de trois chevaux à plusieurs kilomères ! Toujours est-il que des visiteurs de ces régions lointaines ont rapporté que, dans des temples, des systèmes d'arbalète automatiques fonctionnaient pour protéger les objets du culte: les voleurs étaient criblés de flèches !
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Dans les collections des Musées Royaux d'Art et d'Histoire, on peut admirer un spécimen provenant d'une nécropole de l'époque des HAN (206 avant J.-C. - 220 après J.-C.) qui fut mise à jour dans le Honan central. Deux têtes de flèches sifflantes assez rares furent trouvées dans le même endroit.
Il y a également des pierres sculptées de chambres funéraires du CHANTOUNG, qui laissent voir des arbalètes de même que des briques moulées du SsEUTCHOUAN. Elle est attestée par des pièces découvertes lors de fouilles, notamment par des mécanismes de détente en bronze comportant un boîtier renfermant un verrou rotatif destiné à retenir la corde de l'arc tendu.
L'arbalète était aussi connue du peuple Khmer. Les bas-reliefs du temple d'Angkor - époque plus tardive puisque la période angkorienne s'étend de 802 à 1352. L'empire Khmer est fondé au début du IVe siècle, par Jayasanan II, mais c'est son successeur Indravaman qui entreprend les travaux du premier édifice encore visible le "PREAH KÔ", consacré en 879 -nous montrent des arbalétriers bandant des armes dont le fût tendeur est bien visible.
 
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Guerriers du Mangi tendant la corde d'une arbalète


Mais quand donc est apparue l'arbalète en Occident? On attribue aux Grecs de la période hellénistique (IVe siècle avant J.-C..), l'introduction en Occident des premières machines militaires de jet, qui sont plutôt des catapultes à arc. Ces balistes à arc étaient des armes de position, donc statiques. La traction de leur corde s'exécutait au moyen d'un tour ou en ramenant vers l'arrière un curseur coulissant qu'une crémaillère accrochait en position de tension. Le servant s'appuyait de l'estomac contre le talon de l'arbrier et ensuite tirait le curseur vers lui, d'où le nom donné à cet engin :gastraphétès ou gastrophète.
Comme nous l'avons vu, l'arbalète romaine, faute de preuve, semble avoir été inspirée par la chinoise, dont l'antériorité est évidente. Quant à savoir comment elle a effectué le parcours d'Est en Ouest, on l'ignore. On perd la trace de l'arbalète approximativement à la fin de l'Empire romain, et entre le Ve et le Xe siècle on n'en parle pratiquement plus, mais on trouve des traces de celle-ci dans le nord de l'Europe. On trouve une noix d'arbalète sur le site lacustre de Buston en Ecosse (IVe-VIIe siècles). Il y a également la découverte d'une tombe dans le Wiltshire, en 1893, qui livre une noix en bois de cerf, des fragements d'arbrier en os décorés, et un pommeau d'arbrier dans le style de "l'arbalète romaine".
On trouve mention de l'arbalète, utilisée à des fins militaires, dans "l'Histoire de France" de RICHER, lors de l'attaque de Soissons (948) par le duc Hugues le Grand; dans l'attaque de Senlis (949) par le roi Louis IV d'Outremer et le duc Conrad le Roux, où ils sont mis en échec par des coups d'acrobalistae. Lorsque le roi Lothaire tente de reprendre Verdun au duc de Haute-Lotharingie, Thierry I., il actionne un tir nourri d'arcs et d'acrobalistae contre les retranchements des défenseurs.

En Europe occidentale
L'arbalète réapparaît subitement dans un document extrait de la Bible du moine français Haïmo, dans lequel est dessiné un arbalétrier, et un manuscrit de la fin du Xème sicècle (Histoire du roi Artus. Biblio. nat. franç.), montre des arbalétriers à pied tirant contre les remparts de la ville de Tyr. 
On parle des arbalètes dès les premières croisades et Guillaume de Tyr, notamment, historien des premières croisades, en parle comme comme arme de guerre. Son emploi semble bien établi dès le XIe siècle en Europe occidentale atlantique et méditerranéenne. Une référence byzantine en la personne de Anne Comnène, nous donne une description de cette arme redoutable, dans ses Chroniques l'Alexiade: "(...) les traits traversent un bouclier, perforent une cuirasse de fer épais et poursuivent leur trajet de l'autre côté (...) Telle est l'action de l'arbalète, action réellement diabolique". Toutefois comme l'éthique était le combat rapproché, les armes pouvant neutraliser à distance un adversaire étaient donc couvertes d'opprobre car contraires aux règles de l'art du combattant. De plus, comme l'arbalète était utilisée par le roturier qui ne se mesurait pas à l'ennemi à cheval, elle était donc considérée comme subversive. Et dès lors les efforts pour, sinon interdire son emploi, du moins pour mettre son utilisateur au ban de la chrétienneté, amenèrent URBAIN II à condamner les gens de trait et Conrad III les arbalétriers - Deuxième Concile de Latran en 1139 : le canon 29 : "L'art meurtrier et haï de Dieu des arbalétriers et des archers, nous interdisons d'y recourir désormais à l'encontre des chrétiens et des catholiques" - Ceci fut renouvelé, mais en vain par un bref d'Innocent III, 80 années plus tard. Malgré ce bref d'Innocent III, l'arbalète fut de nouveau utilisée par les troupes de Richard-Coeur-de-Lion et de Philippe  Auguste.La toute première grande bataille dans laquelle les arbalétriers ont un rôle capital et déterminant est la bataille d'Hastings (1066). Dès la fin du XIème siècle l'arbalète gagne en vogue et sa consécration a lieu à la fin du XIIème siècle. On l'utilise sur terre et sur mer et même les cavaliers en sont armés. Philippe Auguste, Jean sans Peur, Frédéric II de Hongrie ont dans leurs armées des "Balistarii equites" (arbalétriers montés). Et on va voir l'usage de l'arbalète s'étendre au XIIIe siècle de l'Espagne à la Russie, de la Grande Bretagne aux Baléares, dans les batailles rangées ou les batailles maritimes, par les assiégeants et les assiégés.
 Il est intéressant de constater que 100 ans plus tard, l'aristocratie utile le motarbalestrée, comme unité de longueur désignant la portée d'une arbalète.
L'arbalète était une arme excellente tant par la précision du tir que par sa puissance. Elle avait deux arguments contre elle : son poids et la lenteur du tir. Même bien entraîné, un arbalétrier pouvait difficilement envoyer plus de deux carreaux par minute, alors qu'un archer pouvait dans un même temps lancer six fois plus de flèches.
Se pose ici la question de savoir quelle distance celle-ci représentait, puisque la distance dépend bien entendu de la puissance de l'arc monté sur l'arbalète, qui était au début en bois ou en matériaux composite. Les arbalètes à arcs d'acier ne sont pas mentionnées avant le début du XIVe siècle et elles détrôneront très nettement les autres au XVIe siècle. Au XVe et XVIe siècle, les armes les plus performantes ne dépassaient pas les 400 mètres pour un tir à la volée, 200 mètres en efficacité et 100 mètres pour un tir ajusté. Dès lors que dire des arbalètes plus grossières, plus frustes, bandées à la main quatre siècles plus tôt? On peut estimer leur force de traction à 60 kilos avec des performances réduites par rapport aux chiffres cités plus haut.
Nous disposons d'une donnée comparative au XVIe siècle, en ce qui concerne le tir sur cible pratiqué à Malines: 33 mètres pour les arbalètes munies d'un arc de bois et 80 mètres pour celles munies d'un arc d'acier ; (Cfr. M. DE SCHRIJVER et C. DOTHEE - Les concours de tir à l'arbalète des gildes médiévales- Anvers, 1979).
Pour revenir au rendement de larbalète à cette époque, des chercheurs ont pu déterminer le rendement des divers types d'arbalète. Pour les armes comparables à celles en usage au XIIIe siècle, la vitesse initiale du projectile, limitée à 60-70 m/sec, tombe de moitié à l'impact. Le carreau, même s'il peut atteindre le double de cette distance, a une portée utile d'environ 200 mètres et un tir assez précis de + ou - 50 mètres, pouvant alors percer 4 à 7 centimètres de bois. Mais à l'époque, ces performances étaient estimées supérieures à l'arc occidental de petite taille. L'avantage était la facilité du tir, de la visée par rapport à l'arc, mais d'un service plus lent et plus malaisé, surtout à cheval puisqu'au XIIe siècle il y a des arbalétriers montés, des Crennequiniers.
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Arbalète à cranequin

Catégories d'arbalètes

Arbalète à main
C'est, par définition, une arbalète que l'on peut porter à la main , par opposition à la grabde machine de guerre. Elle est peu puissante et l'arc peut être bandé à la main, l'arbalétrier tirant la corde des deux mains et maintenant de sa poitrine l'arbalète au sol.

 
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Voetboog
Le "voetboog" (traduction littérale: arbalète à pied), possède un étrier (XIIème siècle) surmontant l'arbrier. L'arbalétrier, debout, se penche, passe un pied dans l'étrier fixé contre le sol, et, en relevant le corps, opère une pesée sur l'étrier et une traction sur la corde au moyen d'un ou de deux crochets appendus à sa ceinture, et amène la corde dans l'encoche de la noix. Qaund il est couché sur le sol, l'arbalétrier met tout le poids de son corps en poussant des pieds et tire la corde des deux mains pour bander l'arc.

Guindas
Terme générique désignant l'appareil de tension pour bander l'arc de l'arbalète. Et donc, les arbalètes à crochet, à croc, à levier sont des arbalètes à guindas (vient du verbe transitif "guinder", c-à-d lever au moyen d'un treuil). Guindas, pluriel: guindaulx.
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Arbalète à levier
Ce levier, ou armeur, est encore appelé, pied-de-chienne, pied-de-chèvre, pied-de-biche (pas avant le XVème siècle). Il est accroché d'une part aux tenons de part et d'autre de l'arbrier et d'autre part à la corde et par une action de levier, tend la corde pour bander l'arc. Certains leviers prennent les tourillons et d'autres glissent autour d'eux. Les Bruxellois lui donnent le nom de "gek" (traduction littérale= fou, qui ne désigne pas un bouffon des arbalétriers, mais le fait que les deux pièces jouent l'une sur l'autre) et en Flandre on le dénomme parfois "trekker" (littéralement : tirreur). En pays de Liège ce levier est parfois dénommé "tirwègne". Chaque arbalète a, en principe, son "levier" propre. Toutefois, les arbalètes pour le tir à la grande perche, l'arc étant tellement puissant , un grand levier à contre-poids est nécessaire pour tendre la corde et il peut être utilisé pour toutes les arbalètes de ce type.
L'armeur pour les petites arbalètes actuelles peut être en bois, mais, la plupart du temps, est en acier.
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Arbalète à moufle
L'arbalète à moufle est encore dénommée à tour, parce qu'une sorte de capuchon en forme de tour vient coiffer le sommet de l'arbalète, tandis que deux crochets saisissent la corde de l'arc. On voit apparaître ce système dans les peintures vaers 1425. L'arbalétrier maintient l'arbalète fixe au sol au moyen de son pied passé dans l'étrier et actionne deux manivelles, qui par une traction de poulie, tend la corde.
L'arbalète à moufle est considérée comme la plus puissante des arbalètes. On utilisa longtemps ce type d'arbalète pour mettre les armures à l'épreuve. Jusqu'au XVIème siècle, les armures éprouvées à l'arbalète à tour étaient cataloguées "à toute épreuve", tandis que les armures éprouvées à l'arbalète à croc ou à l'arc, étaient dites de "demi-épreuve".

 
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Arbalète à cry (cric)
Système de tension plus puissant que le pied-de-biche, mais moins que le moufle.  D'aucuns attribuent l'invention du cric à Léionard de Vinci. Le représentant du cric le plus connu est le cranequin. La corde est tendue au moyen d'un tambour rotatif qui, sous l'action d'une manivelle, se déplace sur une roue à crémaillère, voire une clef, ce qui est assez long mais permet d'obtenir une  tension supérieure à celle permise par les autres méthodes.  Ce cric se fixe sur le fut de l'arbalète par une forte couronne de cordes et est retenu par des goujons. Ce type d'arbalète fut surtout utilisé par les arbalétriers à cheval aux XVème et XVIème siècles, d'utilisation plus aisée pour eux. Ces arbalétriers furent appelés "Cranequiniers".

 
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Arbalète à rouet d'engrenage
Essentiellement arbalète allemande, beaucoup plus rare, dont le système d'engrenage était situé dans l'arbrier. Système se rapprochant des arbalètes à cric.
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Arbalète à galet
Arbalète qui lance non plus des flèches ou des carreaux, mais des cailloux arrondis, des boules de terre durcies au feu. Cette arme qui est essentiellement utilisée pour la chasse, a en général une double corde avec une petite poche en sa partie médiane pour retenir le projectile. Arbalète dite aussi "à jalet".


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Arbalète à baguette
Cette arbalète se compose de deux demi-canons en bois et plus tard en métal, entre lesquels glisse la corde. La corde est amenée au cran de la noix par la pression d'une baguette à poignée.  Cette arbalète lance des petites balles de plomb.

Arbalète à tiroir à coulisse
Essentiellement arbalète chinoise. Sorte d'arbalète "à répétition". Elle peut avoir deux glissières surmontées d'un chargeur double qui permet de lancer deux flèches à la fois et jusqu'à vingt flèches d'affilée.

 
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arbalete-a-repetition.jpgInventée en Chine, au troisième siècle , elle aurait été conçue par l'ingénieur ZHUGE LIANG (181-234 ) C'est le seul type d'arbalète dont la cadence de tir est supérieur à l'arc, soit dix traits en quinze secondes. Cent hommes armés de l'arbalète à répétition pouvaient envoyer mille traits en 1/4 de minute. Le trait court , mince , sans empennage , la pointe de fer à section carrée ou triangulaire était souvent empoisonnée pour compenser son faible pouvoir de pénétration. L'arbalète se compose d'un magasin plat et étroit , dans lequel s'empilent 10 à 12 traits qui descendent par simple gravité au cours du tir , la fente latérale pratiquée de chaque coté permet le passage de la corde , cette double fente se termine à l'arrière par un décrochement perpendiculaire constituant une encoche retenant la corde à l'armement , le magasin glisse dans une rainure pratiquée dans l'arbrier auquel est fixé l'arc. Le magasin et l'arbrier sont reliés par un levier de manœuvre à deux branches qui s'articulent sur deux axes, dont l'un traverse l'arbrier vers son milieu et l'autre la partie arrière du magasin.



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Très curieusement certains praticiens ont mis l'arbalète à contribution en tant qu'instrument chirurgical. Ils utilisaient la force de l'arc pour extraire les flèches du corps ou des membres des blessés. Il baptisèrent cet instrument sous le nom de "BELULQUE".








L'arbalète, ou son principe, a vraiment été utilisé dans  des domaines  les plus divers. Après l'arbalète médicale ou chirurgicale, on a même créé l'arbalète à taupes !



Arbalète à taupes

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Les arbalètes à tuer les taupes étaient armées d'une fourche, à trois pointes ou piques, destinée à être plantée en position verticale sur les taupinières. Son tir ou son déclenchement avait lieu dès que la taupe sectionnait le fil retenant la corde.


Arbalète à 3 coups


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Arbalètes contemporaines

Arbalète à crosse pour le tir à la perche ( hauteur 37,55 mètres) ou pour le tir au berceau (distance 6, 10, 20, mètres) et Arbalète à contrepoids pour le tir au berceau (distance 10 et 20 mètres).
Arbalète trophy, plus moderne, genre arbalète Suisse, dont la propulsion de la flèche est réalisée par un chariot.
La "Balboog", arbalète dérivée de l'arbalète à jalet. La corde propulse des petites boules de plomb ou d'antimoine dans un canon.

 
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Arbalète à contrepoids pour tir horizontal à 10 mètres


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Arbalète à contrepoids pour tir horizontal à 20 mètres
 
 
 
 
 
 
 
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Arbalète à crosse pour tir vertical à la  Perche ( hauteur 37,50 mètres)

Equipement de l'arbalétrier
Cet équipement était assez imposant et lourd.
 Viollet le Duc, décrit très précisément l'ensemble de l'équipement standard. Il y a, évidemment, en premier lieu l'arbalète. Une arbalète de guerre pèse environ vingt livres ( soit +/- 10 Kgs). La trousse complètement garnie, quatre ou cinq livres. De plus, l'arbalétrier devait pouvoir se protéger et pour ce faire, il portait un pavois, derrière lequel il pouvait s'abriter pendant qu'il bandait l'arc. En outre, comme moyen de défense personnel, il avait à son côté une épée longue. Il était revêtu d'un camail de mailles, d'une brigantine de lamelles de fer couvertes d'étoffe, avec manches hautes et sous-jaquette de mailles, de chausses de toile ou de peau doublées, avec genouillères de fer. Conclusion: l'ensemble de l'équipement atteignait un poids de septante à quatre-ving livres (soit environ 40 kilos). 
Ceci explique la finalité de l'arbalétrier. Il ne pouvait bien entendu pas être considéré comme homme de troupe mobile. Rappelons que la lenteur de son tir l'obligeait à se protéger. Et donc, derrière un parapet, un rempart, une muraille, il démontrait tous ses avantages.

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Arbalétrier représenté par Viollet le Duc


Il porte son pavois sur le dos, attaché à une courroie; on peut voir le double crochet devant lui pour bander l'arc de l'arbalète; la trousse faite de peaux collées ensemble pour recevoir les carreaux; on aperçoit l'arbalète accrochée derrière la courroie à laquelle est fixé le crochet; les genouillères de fer et la longue épée avec quillons à potences contrariées; le chapel de fer sans visière et le camail de mailles.
Evidemment, losque l'arbalétrier est en marche, il porte son arme sur l'épaule.
Parmi les accessoires de son équipement, nous ne reviendrons pas sur l'arbalète suffisamment décrite plus haut. Mais conjointement à l'arme il y a les projectiles.

Commentaires

  • Mullier

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