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sur le Site du Doyen-Chef Honoraire
des Arbalétriers
du Grand Serment Royal et de Saint-Georges
de Bruxelles
1381 - 2013
Ce site a été composé par le titulaire prénommé, qui oeuvre en qualité de "Webmaster". Il est possible que le contenu de l'une ou l'autre rubrique puisse sembler un peu prolixe. Cela étant, il faut bien considérer que l'histoire, le parcours du Grand Serment de Saint-Georges se raconte, s'expose, s'étale sur plus de six siècles, et poursuit encore chaque jour ses activités. La matière est donc considérable.
Les chroniques présentées dans le Menu, sont toutes accessibles par un "click" sur leur dénomination. Elles permettent au visiteur, de découvrir les activités de la vénérable Gilde, au travers de chaque spécificité. Chacun est également invité à prendre connaissance, ou à approfondir ses acquis en matière d'arbalète, d'arbalétrier et de leur idéal de Compagnon, d'histoire et plus particulèrement celle de Bruxelles, ville où le Grand Serment s'illustra sous la symbolique protection de Saint-Georges.
Il y a un élément qui retient l'attention de toute personne s'intéressant au passé de la Belgique et de Bruxelles plus particulièrement, c'est le nombre important des Associations, qui par leurs activités influentes, ont laissé une empreinte culturelle profonde au sein de la cité. Leur rôle fut considérable au plan politique ou économique, soit encore en matière religieuse ou dans le domaine de la défense. Certaines Associations cumulaient d'ailleurs plusieurs de ces aspects. Toutes ces Associations ont un point commun: le besoin, la nécessité de se grouper pour se retrouver entre personnes ayant le même idéal ou recherchant le même but, et, la plupart du temps, pour s'assurer une protection. C'est, en quelque sorte, la création de l'entité politique nommée "La Commune", qui a entraîné le considérable développement des Associations.
Par sa situation géographique, la Belgique a toujours connu d'importants mouvements de populations. Le territoire fut de bonne heure un lieu de passage. Contrairement à la majorité des autres Nations, une structure centrale formée était pourtant inexistante. Le pays était un morcellement d'autorités religieuses ( des abbés aux prélats), de nobles (petits ou grands, de baron à prince en passant par comtes et ducs) et de nombreux souverains.
Au XIIème siècle, les communes belges sont assez bien organisées sous l'aspect militaire. Les villes doivent faire face à des luttes intestines et elles érigent des moyens de défense pour faire valoir leurs droits. Les Bourgeois qui détiennent les leviers du commerce et qui possèdent la richesse, voyagent beaucoup. Les chemins étant peu sûrs, ils assurent leur propre protection. Ils s'organisent en Corporations de métier et chaque Corporation a son élément de défense. Bruxelles est administrée par des Echevins, et cet Echevinage est composé de Bourgeois qui remplissent cette charge, soit par hérédité, soit par un droit acquis au profit de la Ville ou du Duc de Brabant auquel ils ont prêté Serment de fidélité. Les Bourgeois n'ayant pas une organisation aussi poussée que les Nobles, pour augmenter leur efficacité, créent au sein de leurs Gildes commerçantes des groupes de soldats entraînés. Les villes suivent et créent également des groupements de combattants, une sorte de Corps d'élite, au sein duquel nous retrouvons les Arbalétriers. Ces groupes combattants qui devaient répondre à tout appel du Prince, étaient chargés d'assurer l'ordre public en temps de paix. C'est de cette manière que la Gilde des Arbalétriers prend naissance.
Les Arbalétriers de Saint-Georges ne sont évidemment plus une troupe armée chargée de la défense de la Ville. Ils pratiquent le tir à l'arbalète ancienne en dilettante, pour le plaisir, pour maintenir en vie un patrimoine historique unique en son genre.
J'ose espérer que la visite du site vous amènera à partager leur passion. En découvrant les nombreuses photos, vous pourrez constater que le respect des traditions est, ou devrait être, un point essentiel de leurs motivations. Si le caractère chaleureux des relations entre les Compagnons de la Gilde est imaginable, la convivialité de leur local musée vous sera certainement plus perceptible.