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    Des termes relatifs à l'arbalète, il y en a à foison. Ils ne sont pas toujours bien connus et leur signification spécifique, très souvent ignorée. 
     Il m'a paru utile de rédiger une sorte de dictionnaire de ces termes. Cette rubrique aurait pu être dénommée lexique, index, répertoire, vocabulaire, voire simplement dictionnaire. Un de mes bons amis arbalétriers, très féru de cette science des mots, a travaillé le sujet, il y a quatre ans passés. J'ai donc repris le terme "Glossaire" qu'il utilisa pour son travail. Ce terme qui désigne, selon le "Larousse", un lexique expliquant les mots difficiles, ou, selon le linguiste éminent Bernard Cerquiglini, désigne un dictionnaire des mots anciens ou peu connus d'une langue ou d'un texte, est donc tout à fait approprié.
    Je ne prétends donc pas rédiger une lexicologie, qui est la science des unités de signification du langage des mots, de leur fonctionnement, mais plutôt une petite lexicographie, c'est-à-dire un recensement et une modeste présentation d'études des mots de la nomenclature relative à l'arbalète, une brève explication de la collection des termes techniques.

A

Aiguisage:   action d'aiguiser une arme. Ici s'adresse plus précisément à la pointe des                             flèches.
                    Une flèche aiguisée, sera effilée (voir sous lettre E)
Ajuster:   Calculer  le tir ou le coup de manière à frapper juste. C'est aussi régler sa position  en raison du but à atteindre. Syn: Viser.
ALCON:   Archer crétois habile, et compagnon d'Hercule. Un serpent s'étant enroulé autour du corps de son fils, il transperça le reptile sans toucher l'enfant. Mythe à rapprocher de la fable de Guillaume Tell.
Appui-mai:   Pièce sous le fût de certaines arbalètes permettant d'en assurer l'équilibre et la stabilité. Parfois, celui-ci est coulé en ajout avant du pontet. (Voir sous E, Empaume)
Arbalestée:   Portée d'une arbalète. Syn: Arbalestrée.
Arbalète, Arbalestre ou Arbaleste: du latin arcus, arc et balista, baliste. Arc en os, de bois ou d'acier (selon les époques)monté sur un fût et qui se bande (se tend) avec un levier. (Voir  sous P, Pied-de-biche, sous C, Cranequin, sous T, Tour)
Arbalétière, ArbalétrièreEmplacement d'un arbalétrier sur une galère.
                                       Meurtrière pour le tir d'une arbalète.
Arbalétille *:    Petite arbalète.
Arbalétrer *:    Poser la flèche sur le fût. (Voir Armer 
Arbalétrier:    Soldat armé d'une arbalète
                     Celui qui pratique le tir sportif à l'arbalète.                                                     arbaletriere.jpeg


Arbalétrière:   Meurtrière en forme de croix, percée dans les murs d'une place forte (château  fort).                                                                                                                              

Arbrier :   Fût de l'arbalète sur lequel est monté l'arc et où est posé la flèche, et sous / dans lequel est contenu le mécanisme de détente.
Arc:   Arme ayant précédé l'arbalète. Pour l'arbalète, il fut Initialement en bois, et ensuite composé de différentes espèces de bois collées ensemble et parfois également enveloppé de peaux afin d'éviter l'accident en cas de rupture. De nos jours, l'arc de l'arbalète est en acier, mais aussi en fibre de carbone. (Coir sous C, Composite)
Armer:   Par ce terme on veut dire déposer la flèche sur sa glissière ou la gorge, quand la corde est tendue.
             C'est également enclencher la détente de sécurité pour les arbalètes qui en ont une.
Armigère*:    Celui qui porte les armes, c'est-à-dire, anciennement le nom de l'écuyer au service de son seigneur combattant.
Armurerie:    Lieu où les armes sont rangées, mais également l'atelier de fabrication ou de réparation des armes.
Assemblage:    Action de joindre différentes pièces ensemble pour les rendre solidaires.(Voir sous J, Joue à lanterne et sous M, Moufle de tension
Attaque:    La recherche de l'alignement correct de la ligne de mire.
                 Cette approche du centre de la cible.
Avance:    Visière qui prolonge une casquette de tir. (Voir sous O, Oeillère) 
Avant:    Extrémité de l'arbrier qui supporte le guidon mais aussi l'étrier.
Avantage:   Lorsque l'impact pointe, ou se situe, entre deux zones des cercles concentriques de la cible, le point supérieur est accordé. (Voir sous M, Matage)

B

Balancier:     Arbalète dite à balancier, c'est-à-dire arbalète, dont la crosse est remplacée par une prolonge terminée par un poids de compensation, et qui se pose sur l'épaule du tireur. balboog.jpg




Balboog
: Discipline de tir à la perche à la verticale, au moyen d'une arbalète dont la glissière est remplacée par un canon fendu, pour laisser passer la corde, qui propulse une bille d'acier au lieu d'une flèche.



Baliste
: Machine de guerre lançant de puissants traits d'environ 250 livres, à une distance de 120 à 160 mètres.baliste-091.jpg

 Les traits sont placés dans une rigole inclinée à 45°. Une équipe de +/- 10 hommes sont nécessaires pour servir cet engin. (Voir Bible, Mangonneau, Onagre, Perrière, Scorpion, Trébuchet)
Balistique:    Science qui traite du mouvement des corps lancés dans l'espace, et plus spécialement des projectiles de toutes armes.
                     Propre à lancer des projectiles (machines balistiques)
                     Relatif à l'art de lancer des projectiles (Etudes balistiques)
Bandage:    Action de bander l'arc de son arme, c'est-à-dire d'amener la corde à son point d'arrêt dans la noix du système de détente.
Bander:   
Tendre la corde pour donner du ressort à l'arc. Cette opération s'effectue suivant l'arme, soit avec les mains, avec un bandoir, un tendoir, un Pied-de-biche,  un cranequin, une moufle à tour, un armeur.
Bandeur:   Celui qui tend l'arc.
                Appareil qui force les bras de l'arc à fléchir, pour y placer la corde (Voir Bandoir,Tendoir)
Bandoir:    autre dénomination du tendoir (Voir Pied-de-biche)
Barbe:   Crochet denté sur les lames d'une pointe de flèche utilisée pour la chasse au poisson. Aussi dénommé barbillon, barbèle, barbelle.
Bec:   Prolongement inférieur d'une plaque de couche qui se glisse sous l'aisselle au moment d'épauler. (concerne l'arbalète à crosse)
Béquille:    Canne ou pièce de bois surmontée d'une petite traverse ou d'une fourche pour aider un jeune tireur à alléger le poids du fût de l'arbrier. (Voir sous F, Fourquine)
Berceau:    Longue allée ou sorte de tonnelle, reliant les deux buts couverts, où l'on s'exerce au tir à l'arbalète (ou à l'arc). Jadis, on écrivait Beursault ou Bersault.
Bersault:   But de tir. (du latin berso, claie d'osier)
Bible:   Sorte de baliste à fronde expédiant surtout des boulets.
Blason:   Sur la cible, partie dessinée, ayant valeur de marque. Dans le tir Field, certaines parties du blason son colorées.
Bloc:   Elément en caoutchouc, en paille, en bois ou en diverse autre matière résistante, apte à arrêter les flèches sans les endommager, et qui supporte la cible.
Bombée:   Flèche plus épaisse au milieu qu'aux extrémités, utilisée pour le tir à l'arbalète ou à l'arc de portée "flight". (Voir sous P, Plombée)
Bornoyer:   Viser de l'oeil en fermant l'autre. La visée idéale se devrait d'être effectuée les deux yeux ouverts.
Botte:   Etui suspendu à la selle du cheval d'un cranequinier (ou crennequinier), pour y placer son arbalète.
Bouche:   Partie antérieure de l'âme d'une arbalète de balboog, par où sort la bille qui est tirée.
Boudin:   Terme populaire désignant la surliure effectuée autour des duites de la corde pour les enserrer à l'endroit où la flèche est frappée et aux extrémités où elle s'attache à l'arc.
Bougon:   Flèche sans pointe, dont la tête est ferrée et sans pennes à la queue. Elle est utilisée pour les tirs à l'oiseau tant à la petite perche qu'à la grande perche historique. On dit aussi 'boujon", "bouson". (Voir sous M, Matras)
Bricole:   Sorte de baliste en usage au Moyen âge et présentant une verge à cheval, entre deux montants, avec une cuiller et un contrepoids. Divers auteurs l'ont souvent confondue avec le trébuchet ou  avec l'arc à tour.
Bridure:   Amarrage destiné à fixer les duites eu niveau de leur encrage sur les extrémités de l'arc. (Voir sous S, Surliure)
Brins:   Les duites de fils qui composent la corde. Le nombre de brins variera suivant le diamètre du talon de la flèche utilisée, en sorte que celui-ci soit frappé en son centre.
Buse:   Coude que forme la crosse de l'arbalète, et dont la hauteur est déterminée par la distance séparant l'oeil du tireur de son épaule = hauteur de buse.
But:   Objectif à atteindre, la cible.

C

Campagne
:   (Tir en . . . ) Discipline nécessitant une arbalète particulière. (Voir sous F, Field)
Cambrer:   Courber ou arquer un arc, particulièrement au moment de placer une nouvelle corde. Opération pouvant être réalisée soit en atelier, soit  en campagne, au moyen d'unefausse corde.
Carquois:   Etui cylindrique pour le transport des flèches. (Voir sous C, Couire et sous T,Trousse)
Carreau:   Appellation utilisée au Moye âge pour désigner la flèche dont la pointe était en fer en forme de pyramide fine à quatre faces ou carres.                                         
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Catapulte
:   Machine de guerre qui servait à lancer des pierres ou des traits.         

Carte
:   ou carton, support sur lequel est imprimé leblason de tir.
Ceinture   à crochet:   Pièce d'habillement au Moyen âge, servant à agripper la corde de l'arbalète et à l'immobiliser dans la noix en tenant l'arbalète par le pied fixé dans l'étrier. (Voir sous C, Croc)chariot-arbalete.jpg
  
Chariot:   Vocabulaire impropre pour parler du traineau ou de la luge. C'est l'affût roulant de   grandes arbalètes. (Voir sous C, Chevalet, sous E, Espringale, sous O, Orgue, sous R,   Ribaudequin)


Chasse   à l'arbalète:    
La chasse à l'arbalète est autorisée dans certains pays, mais interdite dans le nôtre.
                                     Liberté de course laissée à la corde = distance de la corde à la noix, au repos.
Chevalet:   Support pour aier le jeune tireur. Sorte de d'affût servant dans les sièges ou dans les places aux grandes arbalètes dites à tour. (Voir sous B, Béquille, sous F, Fourquine)
Chien:   Pièce interne du mécanisme de détente qui frappe sur le bras de la gâchette, l'obligeant à livérer la noix qui retient la corde.
Chronographe:   instrument utilisé en balistique pour calculer la vitesse de départ d'un projectile.
Cible:   Objet servant de but pour les tirs d'entraînement ou de compétition. (autrefois : sible, de l'allemand scheibe, disque.)
Clef:   Noeud de bouclage. On distingue la demi-clef haute et la demi-clef renversée.
Cliquet:   Petit levier qui a pour fonction d'arrêter le mouvement rétrograde d'une roue dentée. Cette pièce que l'on retrouve sur les Balistes et autres machines du même genre, est essentielle pour le maintien de la tension.
Composé: Machine formée d'un assemblage de pièces par opposition aux machines simples. Par exemple un levier. Ce mot  s'applique aux arbalètes possédant des poulies excentriques sur la corde.
Composite: Mêlé, formé d'éléments divers comme pour les arbriers réunissant plusieurs essences de bois. Il en est de même pour certains arcs.
Corde: L'objet qui se doit d'être le plus important pour l'arbalétrier. De sa qualité permanente dépend l'efficacité du tir.                                                                                                    couire.jpg

Cosse: Anneau métallique fixé aux extrémités de l'arc présentant une gorge extérieure dans   laquelle s'engage l'oeil ou erseau de la corde.
Couire: Carquois cylindrique des archers; trousse des arbalétriers.
Coursel: Tour à manivelles servant à bander l'arc de l'arbalète à moufle.
Cran: . . . de sûreté. (Voir sous S, Sécurité)
          . . . de mire(Voir sous D, Dioptre, sous H, Hausse, sous O, Oeil etOeilleton)
Cranequin: Petit cric pour tendre les arcs des arbalètes à main. Par extension, Arbalète  munie d'un cranequin. Le cranequin en usage au XVe siècle, plus puissant que lecroc, et moins puissant que la moufle, comprend une roue        cranequin.jpg
d'engrenage qui met en mouvement une crémaillère terminée par deux crochets qui agissent   sur la corde de l'arc. Deux tourillons ou tenons passants servent de point d'appui.               crennequinier.jpg
                                       
Crennequinier: Arbalétrier à pied, mais plus fréquemment à cheval,     armé d'un cranequin.                                                  
Cric(Voir sous C, Cranequin)
Croc: Crochet double en usage jusqu'au XVIe siècle (Voir sous C, Ceinture)
Crosse: Partie de l'arbalète dite à crosse, qui est située à l'extrémité du fût, en arrière de la noix, et qui sert à l'épauler. A hauteur de la détente, elle est en forme de poignéeet se termine par la plaque de couche(comme pour un fusil).

D

Dard
: Arme de jet ancienne formée d'une hampe de bois dur et d'une pointe de fer.
Darde: Javelot à hampe courte utilisée au Moyen âge
Dardelle: Petit dard qui se lançait au moyen de l'arbalète
Déclic: Mécanisme disposé pour faire cesser, à un moment donné, la solidarité qui existe entre deux pièces d'une même machine. (Voir sous C, Chien)
Décliquer: Mettre une baliste en action, en agissant sur le déclic dont elle était pourvue. Plus simplement, l'Arbalétrier effectue cette action en appuyant sur la détente.
Décoche: Action de décocher, soit presser la détente.
Détente: Pièce du ressort de l'arbalète qui le libère. La détente est un levier, souvent coudé, qui fait corps avec la gâchette par une goupille. En appuyant sur la détente, on agit sur la gâchette qui elle-même libère le chien, qui lui-même déverrouille la noix. Il y a, dans les arbalètes modernes, des mécanismes de détente qui ne possèdent plus de gâchette.
Certaines arbalètes sont aussi à "double" détente. Ceci est une expression, car, en fait, la première détente est une sécurité, qui permet d'armer le système de détente final,
Dioptre: Appareil de visée servant de hausse au travers duquel le tireur aligne le guidon oumire de son arbalète.
Dondaine: Gros carreau d'arbalète dont  les empennes étaient ordinairement en cuivre.         dondaine.jpg
Elle était utilisée sur les grandes arbalètes à tour. De calibre plus petit, on les désignait sous le terme de garrot. On distinguait deux types: la  dondaine et le demi-dondaine, tous deux carreaux très communs au XVe siècle.
Duite: (Voir sous B, Brin)

E

Effilé: Mince, long et souvent acéré, tel la pointe de la flèche, exception faite pour les traits d'arbalète match.
Embout: Ce sont les deux extrémités de l'arc, façonnés de telle manière qu'ils retiennent les boucles de la corde.
Empaume: Pièce saillante sous le fût de certaines arbalètes pour en faciliter le maintien. Elle fait partie intégrante du fût dans certains modèles anciens, mais est parfois une excroissance ajoutée à l'avant du pontet.
Empaumer: En position de tir, c'est appuyer l'arme dans la paume de la main qui n'agit pas sur la détente.
Empennage: C'est la garniture de pennes sur le talon de la flèche ou plus simplement l'ensemble des pennes d'une flèche.
Empenne:  ou encore empennon, ou empanon. La partie du talon de la flèche garnie de plumes destinées à régulariser son parcours.
Empereur: L'arbalétrier qui a été proclamé Roy de sa Gilde trois années consécutives, est nommé Empereur à vie.
Entasis: Renflement du fût de la flèche. Dans les disciplines du 6 et 10 mètres direct, le sommet et le centre de l'entasis de la flèche fait office de hausse. (Voir sous B, Bombé, sous P, Plombée)
Epauler: Appuyer la plaque de couche contre l'épaule pour ajuster sa visée.
Erseau: Petite erse ou oeil de la corde, qui permet de la fixer à l'arc.
Eslingue
: Grande arbalète servie par un eslingueur.                                                             espringale.jpg

Espringale: Grande arbalète du Moyen âge, montée sur unchariot ou sur chevalet, et qui lançait de gros carreaux ou des boulets de plomb.
Etrier: Pièce de fer placée à l'extrémité de l'arbrier servant à maintenir l'arme au sol pendant l'opération de bandage de l'arc.

 
F

Faisceau: Réunion de plusieurs choses liées ensemble dans le sens de leur longueur. (Voir sous V, Volets)                                                                                                                 falarique.jpg

Falarique: Flèche incendiaire, dont le fût pouvait contenir de l'étoupe garnie de produits   enflamés avant le lané. On donne également ce nom à l'arbalète apté à lancer de telles flèches.
Fausse corde: Corde mobile que l'on place sur l'arc et qui permet, au moyen d'un levier,  fausse-corde.jpg
d'accentuer sa cambrure, notamment pour retirer ou de placer la cordede tir de l'arbalète.
"Feu": Commandement erroné, lancé parfois pour autoriser le début du tir. La vieille expression "gardez-vous" est de loin préférable, mais elle est devenue désuète.
Field: Terme à consonnance anglaise pour désigner le tir en campagne. C'est une discipline spécifique de tir sur des distances différentes de celles pratiquées en salle, et qui répond à des crières bien précis. Ce qui concerne ce tir est codifié par la Fédération Internationale l'I.A.U.
Flèche: Dénomination habituelle du projectile d'une arbalète. C'est aussi, la ligne indiquant la hauteur maximum que, dans sa course, un projectile atteint au-dessus de la ligne de mire.
Flight: ou tir de volée. Discipline branchée sur le record de portée d'une arbalète. La cible placée à plat sur le sol, n'est repérable que par deux fanions fichés en terre de part et d'autre de celle-ci. Il s'agit d'un tir balistique où intervient, essentiellement, l'habilité du tireur à apprécier correctement l'inclinaison judicieuse de son arme.
Flirt: Terme à consonnance anglaise, utilisé de manière impropre pour désigner la trajectoire déviée d'une flèche.
"Phénomène" dont l'explication réside dans le fait qu'une partie quelconque de la flèche a effleuré l'une ou l'autre pièce de l'arme immédiatement après la décoche ou que celle-ci a été mal engagée.
Fonde: poche où l'on plaçait le projectile dans les machines de guerre de Moyen âge. (voir sous B, Baliste et sous T, Trébuchet)                                                                                fourquine.jpg

Fourquine: Fourchette d'appui pour grosse arbalète de siège servie par un seul homme et qui pouvait pivoter. Ce système sera utilisé plus tard sous forme de canne à fourche pour les premiers "bâtons à feu".
Frette: Cercle de métal qui entoure le talon des flèches pour qu'il ne se fende pas au moment où la corde le frappe. (Voir sous C: Cosse)
Fustèle: Hampe des flèches d'arbalètes anciennes (le Carreau ou le vireton)
Fût: Partie avant de l'arbrier d'une arbalète.
       Hampe de la flèche.
Gâchette: Pièce d'acier qui fait partie de la détente, et qui est fixée à la platineinférieure. (Voir sous D: Détente)
Gagnepain: Gant our armer et tendre la corde d'une arbalète (XVe siècle)
GaletArbalète à Galet: utilisée pour lancer des galets ou petites pierres. On parle aussi d'arbalète à jalet.
Gardez-vous: Injonction donnée avant le tir, qui autorise l'arbalétrier à bander l'arc et qui , en même temps, prévient les spectateurs de se tenir en arrière du pas de tir. 
Garrot: Grosse flèche similaire à la dondaine.
Gilde: Initialement, groupement corporatif de commerçants ou d'artisans au Moyen âge. Statut donné ensuite aux Serments d'archers et d'arbalétriers. Guilde ou Ghilde sont les termes aussi utilisés.
Glissière: Cavité centrale sur la face supérieure du fût, dans laquelle glisse la flèche ou le traîneau. On parle aussi de Rainure ou de Rigole. Le mot Gorge serait plus exact.
Grain d'orge: Nom de la partie supérieure du guidon. Ce terme tombé en déssuétude est néamoins rappelé par le terme Flamand graan et Anglais bead (perle).
Guidon: Petit élément placé à l'avant du fût de l'arbalète, qui détermine avec le point de mire(voir entasis) ou l'oeilleton du dioptre, la ligne de mire correcte.
Guindas; Treuil, cabestan, ou tout appareil de tension à leviers. On se servait de petits guindas, dénommé plus tard pied-de-biche (voir sous T, Tendoir) pour tendre à la main la corde des arbalètes. (Voir aussi fausse corde).

H
Halte: Il s'agit d'un aller et retour pour le tir de deux flèches dans le tir au berceau(beursault). Discipline qui n'est plus pratiquée ne Belgique, Chimay excepté.
Hampe: Terme désignant le tige centrale d'une flèche pour celles qui sont bombées ou de toute tige pour les flèches du tir "field".                                                                               haquebute.gif

Haquebute: Arquebuse primitive de rempart, posée sur unefourquine.
Hausse: Dispositif entre l'avant de la crosse et le début du fûtqui permet de relever l'un des points de la ligne de mire de sorte qu'en visant on donne à l'arbalète l'inclinaison voulue pour atteindre le but. Ceci est valable pour tous les tirs s'effectuant avec dioptre. Le réglage d'un tir de cette manière, se réalise par la position correcte apportée à la position de l'oeilleton du dioptre. Pour un tir trop haut, il faut descendre la hausse; s'il est trop bas, il faut la remonter. Dans le cas de tirs directs où la hausse est en réalité l'entasis de la flèche (inamovible), les corrections doivent être faites sur le guidon. Et dans ce cas, pour un tir trop haut, il faut remonter le guidon; pour un tir trop bax, il faut le descendre. Si les réglages se font uniquement sur le guidon, si la hauteur est bonne, mais trop à droite de la mouche, le guidon devra donc être déplacé vers la droite et inversément s'il est trop à gauche, vers la gauche.
I.A.U. : International  Armbrust  Union  (Voir Union Internationale des Arbalétriers - U.I.A. )
Jalet: Petit caillou rond qu'on lançait avec une arbalète. (Voir sous G: Galet)
Jig: Terme anglais désignant un accessoire servant à fixer les pennes sur la lèche ou à préparer la corde. Or le mot est issu du verbe intransitif qui signifie danser ou se trémousser, et est donc impropre.
Joue: Les embrasures ou attelles symétriques de l'arbalète qui retient fermement l'arc sur l'arbrier. On dénomme ces joues "joue à fenêtre ou joue à lanterme". (Voir sous A:assemblage).

L

Lacet: Petite broche de fer servant à retenir les eux parties d'une charnière. Il y en a un dans la charinière du levier d'armement (tendoir). Ce vocable est aussi issi du domaine de la serrurerie.
Latte: Long sabre droit qui constitue essentiellement une arme de pointe ou d'estoc. Il est regrettable que certains arbalétriers persistent à désigner, sous ce terme, l'arc de leur arbalète.
Levier: Pièce de bois ou de fer destinée à aider la tension de la corde pour la bloquer dans la noix. (Voir sous T, Tendoir et sous P, Pied-de-biche)
Ligne . . . de tir: Droite imaginaire qui prolonge l'orientation de la glissière du fût de l'arbalète.
        . . .  de mire: Droite reliant l'oeil, la hausse, le guidon et le but à atteindre.
Loquet: Historiquement ce terme signifiait une petite serrure, caddenas et fermoir. Il définissait, jadis, l'ensemble du système de détente que d'aucuns désignent encore sous le nom de serrure.
             Bec de la noix qui retient la corde dans sa position tendue.
Luge: Petite pièce épousant la forme de la gorge, traversée par la corde at qui se place à son centre. Elle coulisse dans la glissière ou gorge ou rainure ou rigole dont elle épouse la forme et qui pousse la flèche lors de la décoche. On dit aussi Traîneau.

M

Maquet: (forme normande et picarde de Mache, Massue)Flèche sans pointe, utilisée pour assommer l'animal chassé, sans détruire sa fourrure. Elle est utilisée, aujourd'hui, pour le tir àmangonneau.png
 la grande perche. (Voir sous B, Bougon).
MaîtressePlume maîtresse : Se dit, dans le tir avecdioptre ou au Field, de la troisième     plume (centrale) qui se place perpendiculairement à la corde, en haut de la glissière dans le tir  avec dioptre ou à l'intérieur de larainure dans le tir field.                                                 
Mangonneau: Catapulte en usage dès le haut Moyen âge et jussqu'au XVe siècle, pour le jet de pierres moyennes, dont la verge portait, à une extrémité, une poche (Fonde) pour loger le projectile, et de l'autre, un fort poids destiné à faire trébucher l'engin (Trébuchet).
Mantelet: planches de bois (le plus souvent assemblée) évidée comme une archère et rendue facilement mobile, parfois par deux roues. Cet outil permettait aux arbalétriers de se rapprocher au maximum des fortifications protégées elles-mêmes par les tirs des          mantelet.png
archers défenseurs. Il aurait été inventé à la fin du XVIe siècle (1573) à Genève par un politicien du nom de Michel Roset. On en retrouve ainsi la trace, lors de la bataille de l'Escalade, quand le duché de Savoie tenta (en vain) d'envahir la cité de Calvin le 12 décembre 1602.
Marteau: Dans le mécanisme de l'arbalète, extrémité de la gâchette, qui libérée, vient frapper l'extrémité du chien, libérant ainsi la noix et la corde. On dit aussi "Heurtoir", ce qui nous ramène ancore à la serrurerie.
Matage: Opération consistant en un refoulement d'une matière assez malléable en vue de la contraindre à faire joint. Le matage d'un carton de tir consiste à rabattre les bavures causées par la flèche au moment de l'impact pour apprécier, à la lumière, l'endroit exact où la pointe de la flèche a touché la cible. Lorsque la percée se situe sur la ligne noire (blanche) séparant deux zones de points, le point supérieur est accordé. (Voir sous A, Avantage).
Match: Discipline de tir internationale sur la distance de 10 mètres au moyen d'une arbalète dont les normes de fabrication sont identiques pour tous.
Matras: Grosse flèche de guerre ou gros carreaux que lançaient les arbalètes à tour et qui brisaient les mebres sous les plates des armures.
Aussi utilisés contre toutes les protections (pavoisboucliers, cloisons de tour, etc.) en vue de les démanteler.
Mécanisme . . .  de détente: Ensemble des pièces montées sur l'arbrier qui concourent à livérer la corde et projeter la flèche. (Voir Platine, détente, gâchette, chien, marteau, noix, etc.)
Micrométrique Guidon. . . Hausse. . .: Appareillage installé sur le guidon permettant:
    - à vue, d'effectuer le bon positionnement tant horizontal que vertical de ce dernier ou de la hausse, en se référant à une graduation aussi fine que possible.
    - Mécanique (particulièrement sur la hausse), réalise les réglages au moyen d'une vis au pas parfaitement connu par l'intermédiaire d'une cosse à blocage interne.
MireOeil de mire: Sur une arme à feu on parle de "Cran de mire" (Voir sous O, Oeilleton)
        Ligne de Mire: Ligne droite allant de l'oeil du tireur et passant par le centre de l'oeilletonet / ou de l'entasis de la flèche en référence au guidon et au centre de la cible.
Mouche: Point central de la Rose. (Voir Ombon).                                                              moufle.jpg

Moufle: Appareil à poulie servant à tendre les cordes des arbalètes, et utilisée de la fin du XIVe siècle jusqu'au milieu du XVe siècle, et s'adaptant à l'extrémité arrière de l'arbrier.
                                                                    Arbalète à moufle




N

Nez:  . . . de la crosse: Extrémité pointue ou bec de crosse de l'arbalète au bas de la plaque de couche. La partie arrondie supérieure s'appelle talon de la crosse.
Nille: Sorte de bobine enfilée sur le bras d'une manivelle de sorte que celle-ci ne frotte pas sur la main mais bien dans la bobine. Elle entoure les poignées (tourillons) de la moufle.
Niveau: Outil fixé sur l'arbrier afin de permettre la bonne horizontalité de l'arbalète ou pour en régler l'éventuelle inclinaison selon les circonstances. Ce niveau n'est autorisé que dans les tirs matchtrophy et field.
Noix: Dénomination donnée à la pièce qui retient la corde dans la position bandée avant ladécoche. Son nom vient de sa forme originelle qui était cylindrique.
noix.jpg
Oeil: Ganse formée aux deux extrémités de la code et renforcée par une surliure à double demi-clefs. (Voir sous E, Erseau)
Oeil-de-pie: Ouverture pratiquée dans la plaque d'un dioptre pour y encadrer le guidon. On utilise plus couramment le terme oeilleton.
Oeilleton: Petite ouverture pratiquée dans la hausse (dioptre) de l'arbalète et derrière laquelle on place l'oeil pour viser.
OiseauTirer l'oiseau: Forme en bois ou en métal, emplumée généralement et fixée au sommet d'une perche, que l'on doit décrocher au moyen d'une flèche spéciale (matras) lancée par l'arbalète. (Voir sous P, Papegai)
Ombon ou Umbo: La bosse au centre du bouclier, éminence centrale, petit renflement, qui servait à écarter les flèches. On peut voir sur certains documents anciens que les cibles (parma) de concours ont un centre ayant cette forme.
                                                                                                                                       
onagre.jpg


Onagre: Engin de siège usitée chez les Romains et qui est une sorte de baliste, de grande   catapulte, avec laquelle on lançait divers projectiles dans la place.
Orbière: Pièce opaque percée d'un trou que certains arbalétriers plaçaient sur l'oeil pour mieux apprécier leur visée. C'est en quelque sorte un dioptre. Ce système est interdit aujourd'hui dans toutes les compétitions.
Orgue: Engin de siège sur roue sur lequel plusieurs grands traits pouvaient être alignés et qui partaient presque simultanément. Son système de propulsion était comparable à celui du trébuchet. Le dernier trait engagé avait une portée plus grande que le premier. (Voir sous R, Ribeaudequin et sous T, Trébuchet).

P

Panse: Partie renflée d'une flèche, ou sous un autre mot, entasis.
Papegai: Oiseau de bois peint, souvent emplumé, placé au bout (haut) d'une perche en guise de but. La perche elle-même est souvent surmontée d'une série de branches horizontales de tailles décroissantes, sur lesquelles sont fixées des broches sur lesquelles sont sertis les oiseaux à abattre. La tige centrale, au sommet de la perche, supporte un oiseau plus conséquent et celui qui le décroche a le prix d'honneur: il est Roy.
Parma: - Bouclier rond, petit, léger, dont se protégeaient les cranequiniers. On dit aussiParme.
            - Cible pour le tir à l'arbalète. (Voir sous O, Ombon)
Pas . . .  de tir:    - Dans un local, alignement de plusieurs positions autorisant un certain nombre d'arbalétriers à tirer simultanément.
                           - Endroit réservé à chaque tireur pour s'entraîner à tirer sur une cible.
Passadoux ou Pasedoux: Flèche d'arbalète en forme de carreau, très effilée.
Pavois: - Bouclier, dont l'appellation est sans doute issue du nom de la ville de Pavie où l'on fabriquait ce type de bouclier.
Le pavois couvrait presque entièrement la hauteur du corps. La partie inférieure se terminait fréquemment en pointe pour être planté en terre et le retenir pendant que l'arbalétrier bandait l'arc de son arbalète.
             - But pour le tir à l'arc et à l'arbalète, parce que ce fut initialement sur des pavois que les tireurs s'entraînaient.
Pelouse: Partie du champ de tir située entre deux berceaux, c'est-à-dire le pas de tir et le but. L'un et l'autre étant alternativement utilisés.
Pendule . . . balistique: Instrument à l'aide duquel on mesure la vitesse d'un projectile. La science moderne a remplacé cet outil peu précis par le chronographe, puis de nos jours, grâce aux cellules photoélectriques et à l'infrarouge, par un chronographe d'une précision extrême jouant sur les variations entre deux champs magnétiques que traverse le projectile.
Penne: Plume de l'empennage d'une flèche.
Perche: Mât utilisé par les arbalétriers et les archers pour le tir à l'oiseau ou papegai. Il y a diverses sortes de perches; la petite perche (15 m de haut), la perche archers (27 m de haut) la grande perche (37,50 m de haut) et la perche couchée (tir à 10 m).                                   
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Perrière: Machine de guerre à bascule et à contrepoids de la catégorie des biblesmangonneauxtrébuchets, destinée à lancer des projectiles, et qui resta en usage jusqu'au XVe siècle.



Pied-de-biche: Levier articulé à deux pinces qui servait à tendre la corde de l'arbalète. (Voir sous T, Tendoir)                                                                                             
pied-de-biche.jpg

Plaque. . . de couche: Plaque métallique encastrée dans la crosse de l'arbalète et qui recouvre la face inférieure (bec) et le talon.
Platine: Pièce sur laquelle sont attachés tous les organes du système de détente. La noix est fixée sur la platine supérieure ainsi que le chien. La platine inférieure supportant la sûreté (suivant option) (voir armer), la gâchette et son ressort, mais également les attaches du pontet. Certains systèmes de détente sont conçus en sorte que la platine supérieure gère l'ensemble du mécanisme, la platine inférieure servant uniquement à brider la première tout en tenant le pontet.
Plombée ou Plommée: Dard court, empenné comme une flèche, et plombé pour être entraîné plus loin par son poids.
Ploquier: Espèce de bouclier
Plume: (Voir Penne)
Poignée: Partie de l'arbrier située entre le fût et la crosse, et permettant de serrer l'arbalète au moment du pointage.
Pointage: Façon de disposer son arme de manière que son projectile atteigne le but. Suivant certaines disciplines de tir à l'arbalète, il est nécessaire de différencier le pointage direct: sur but visible, et le pointage indirect: sur but invisible (flight).
Pointe: Extrémité mince et effilée de la flèche qui frappe le but. Les règlements de tir précisent sa conicité et la longueur qu'elle doit avoir.
Pointer: Diriger, orienter vers un point, viser la cible que l'on veut atteindre avec la flèche.
Pommeau: 
Contrepoids fixé à l'arrière des arbalètes à balancier allégeant la tenue du fût.
Pontet: Partie de la platine inférieure ou sous-garde qui est relevée et arrondie en demi-cercle pour garantir la détente et la protéger contre un fonctionnement inopiné.
Porte-amarre: Arbalète à tour servant à lancer un filin d'amarre à un navire en difficulté. Il en existe encore une, en tant que curiosité, sur les remparts de La Rochelle, à proximité du goulot d'accès du vieux port.
Portée: Distance à laquelle peut porter une arme quelconque.
Poste: Endroit assigné à chaque aide et contrôleur durant une session de tir d'entraînement ou de concours afin d'en garantir la sécurité.
Projectile: Tout corps lancé dans l'espace par une force quelconque pour atteindre quelqu'un ou quelque chose.

R

Raidir ou Roidir: Tendre avec force, rendre raide la corde en l'engageant dans la noix. (Voir sous B, Bander)
Rainure: Fente aménagée dans le fût des arbalètes field, dans laquelle se glisse lamaîtresse plume.
RendementC'est la qualité d'efficacité mesurée en pourcentage de l'énergie restituée par rapport à l'énergie contenue. La chasse de l'arbalète est le facteur essentiel de rendement. Elle peut être augmentée par le pose d'une corde plus longue, ce qui a pour effet de réduire le rendement.
Revenir: Opération qui consiste à détendre la corde sans décocher, en la retenant avec le   ribaudequin.jpg
tendoir jusqu'à sa position de repos. Cette action est obligatoire en cas de gêne du tireur ou de difficulté technique.
Ribaudequin: Ancien engin de guerre formé de piques (XIVe s.), puis, plus tard, de petites pièces d'artillerie montées sur un chariot. Le ribauqdequin servait à la défense des camps retranchés. (Voir sous O, Orgue).
Rigole: Petit canal creusé au centre du fût de l'arbalète, pour recevoir la maîtresse plume. (Voir sous R, Rainure, sous G,Glissière).
Roy: Titre que porte l'arbalétrier qui a réussi le meilleur résultat lors du Tir au Roy. ( Dans les Gildes Royales, on écrit Roy avec un Y, par respect pour le Souverain du pays, le Roi.)
Rondache: Bouclier circulaire porté par les gens de pied depuis l'antiquité jusqu'à la fin du XVIe siècle. (Voir sous P, Parma, sous O, Ombon).
Rose: Centre de la cible, qui, lorsqu'il est atteint, attribue le maximum de points au tireur.

S

Sagette: Fine et petite flèche d'arbalète, mais aussi d'archers romains dans l'antiquité.
Sagittaire: Archers auxiliaires dans les anciennes armées romaines. C'étaient des mercenaires formant des corps auxiliaires fournis par les alliés. Ils formaient des corps          scorpion.gif
spéciaux d'infanterie légère. On les postait ordinairement sur les ailes.
Scorpion: Engin de guerre en usage dans l'antiquité et au Moyen Âge, et qui était une sorte de grande arbalète montée sur plateau, actionnée par un treuil et lançant de grosses flèches. (Voir sous O,Orgue, sous R, Ribeaudequin).
Sécurité:    - Mécanisme de détente qui empêche l'arbalète de tirer.Certaines arbalètes sont dites à "double détente". C'est en fait une petit levier extérieur de la gâchette situé derrière la détente. Lorsqu'on engage de levier de la gâchette on arme l'arbalète et on autorise la décoche en activant la détente.
                   - C'est aussi toutes les dispositions prises pour éviter les accidents lors des tirs.
Serment: Promesse, engagement solennel de l'apprenti pour devenir Compagnon, qui, dans la formule, prend à témoin Dieu, le saint Patron considérés comme sacrés, le Souverain, la Ville, etc. Dès le XIVe siècle, les Sociétés militaires bourgeoises prirent le nom de Serment, se distinguant ainsi des Gildes non combattantes et donc non au service du Souverain.
Serrure: Dénomination ancienne de l'ensemble du mécanisme de détente. (Voir sous P,Platine).
Sous-garde: C'est l'ensemble de la platine inférieure comprenant le pontet et une fente pour laisser le passage de la détente. Certaines arbalètes ont une sous-garde avec deux appendices ajoutés à la base inférieure du pontet. Ceux-ci sont des ancrages qui permettent aux deux doigts (majeur et auriculum) d'agripper fermement l'arme pour mieux la maintenir à l'épaule.
Sûreté. . .  Courbe de sûreté:     -Enveloppe parabolique de toutes les paraboles que peut décrire un projectile, dans un même plan vertical, en modifiant successivement l'orientation de l'arbalète, mais non son rendement. Elémént très utile à connaître pour la pratique du tir flight.
                                                -  Mécanisme interdisant la décoche s'il  n'est pas engagé. (Voir sous C, Cran et sous S, Sécurité)
Surliure:    - Noeud rentré sur lui-même( c'est-à-dire dont les extrémités sont invisibles) utilisé pour empêcher les extrémités d'un cordage de se décommettre.
                - Surliure de frappe: Le même noeud placé au centre de la corde aux fins de réunir de façon homogène l'ensemble des duites qui la forment. Certains, trop inventifs, lui donnent  le nom aberrant, absurde de "boudin".

T

Talon: Partie arrière de la flèche poussée par la corde au moment de la décoche. (Voir sous C, Crosse).
Tendoir: dit aussi plus rarement Tenseur. (Voir sous P, Pied-de-biche).
Tendre: C'est tendre la corde ou bander l'arc en tendant la corde avec plus ou moins d'effort.
Tendu(e):    - Fûts d'arbalètes bien rectilignes et correctement dressés.
                  - Se dit aussi de la trajectoire d'un projectile dont la courbure n'est pas très prononcée.
Tenon: Toute partie d'une pièce métallique faisant saillie. Les deux tenons sur lesquels s'accroche l'extrémité fixe d'un tendoir (armeur, gek) sont dits passants, car il s'agit d'une pièce unique saillant sur les deux côtas de l'arbrier.
Tension: Ce qui est tendu. La tension d'une trajectoire est le rapport de la courbe avec la flèche de cette courbe. (Vois sous F, Flèche et sous T Trajectoire).
Tête plate: Type de flèche sans pointe utilisée pour la chasse au petit gibier. (Voir sous B,Bougon et sous M, Maquet).
Tir: - Lancer un projectile avec une arme de jet vers un but.
      - Lieu où l'on s'exerce au maniement de l'arme.
On distingue divers tirs:    - flight: de volée
                                       - de chasse, de distance, sur cibletraditionnelI.A.U.
Tir au Roy: Concours particulier, dans une Société d'Arbalétriers, par lequel est désigné le membre qui portera le titre de Roy pendant une année. (Vois sous E, Empereur).
Tour: Appareil qui se place à l'arrière de l'arbrier et qui servait à bander l'arc par de la corde de l'arbalète. On parlait aussi de "Tourniquet". (Vous sous M, Moufle).
Tourillon: Partie cylindrique des deux poignées d'une moufle autour de laquelle tourne lanille.
Tradition: La transmission de légendes, de faits, de doctrines, d'opinions, de coutumes, d'usages, etc. de bouche à bouche et pendant un long espace de temps.
Tir Traditionnel: On donne cette dénomination au tir au moyen d'une arme ne disposant d'aucun système de hausse autre que l'entasis de la flèche.
Traîneau: (Voir sous L, Luge, sous C, Chariot).
Trait: Projectile de jet à pointe aiguë. (flèche)                                                                      trebuchet.png

Trajectoire: Ligne que décrit le centre de gravité d'un projectile lancé par une arme de jet, depuis le moment où il quitte l'arme qui le propulse jusqu'au point où il aboutit.                     
Trébuchet: Machine de jet de la famille des mangonneaux.
Trousse: Carquois dans lequel l'arbalétrier portait ses carreaux et qui se dénommait aussi couire.
U
 
U.I.A.: Traduction française de l'I.A.U., UNION INTERNATIONALE des ARBALETRIERS

V

Viole: Petit cric très léger; (Voir sous C, Cranequin).
Vire: Synonyme de Vireton.
Vire-flèche: Grosse flèche d'arbalète à tour.
Vireton: Flèche d'arbalète à la pointe de carreau dont l'empenne était formée de deux lames obliques contrariées, ce qui lui imprimait un mouvement de rotation quant on la lançait.
Virole: Anneau plat sertissant le talon d'une flèche pour la renforcer. (Voir sous F, Frette).
Visée: - Opération consistant à diriger une arme de telle manière que son projectile atteigne le but.
          - Intentions, prétentions au sujet de quelqu'un ou de quelque chose.
Viser: Diriger une arme par son regard sur un élément de repère de celle-ci, pour que son projectile atteigne le but.
Vitesse: - Dans le lancer d'un projectile, il faut distinguer la vitesse initiale, celle de la flèche au moment où elle quitte la gorge (glissière) de l'arbalète et qui exprime combien de mètres par seconde le projectile parcourrait s'il conservait toujours cette même vitesse.
             - La vitesse restante, celle que conserve la flèche à une distance donnée de son point d'envoi, et qui est en diminiution progressive par suite de la résistance de l'air.
Volée: - Tirs effectués dans un même moment par une série de tireurs en position sur unpas de tir.
           - Mouvement d'un projectile depuis l'instant où il quitte l'arme jusqu'à celui où il touche le but.
           - Nombre de coups tirés sur une même cible. Suivant la discipline, une volée peut compter un nombre variable de flèches.
Volet(s): Flèches, souvent sans pennes, rassemblées en faisceau expédié, par une machine de guerre et dont les liens d'assemblage reliés au lanceur se dénouaient, permettant la désunion de l'ensemble pour faire pleuvoir une multitude de traits dispersés sur l'ennemi.

Termes en caractère de teinte rouge = termes anciens, vieillis, d'une terminologie moyenâgeuse.

Ouvrages de référence:


1. Editions URA - Jean MAZY, Ciney 2003
2. Littré - Ed. Encyclopaedia Britannica 
3. LE ROBERT, Dict. Historique de la Langue Frannçaise, Ed 1994
4. Encyclopédie Médiévale - Viollet Le Duc
5. Lovens-Nieuws - Jean-Baptiste STAES, Leuven 1788

Commentaires

  • Mullier

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